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Science

Rien dans les sciences ne soutient l’idée de Nature ou celle d’essence, mais les sciences en restent imprégnées

Les sciences contemporaines ne font pas appel à l’idée de Nature ou de natures des choses, pas plus qu’à l’idée de Dieu. Et pourtant, elles restent imprégnées d’essentialisme et des idées d’ordre, de fonction, de finalité, de vitalisme. Qu’il s’agisse d’écologie, de génétique, de classification, d’évolution, de biologie, de médecine, d’alimentation, de « lois » naturelles, etc. Ainsi, la notion d’équilibre écologique n’a guère de sens ; celle de détermination génétique non plus ; de même l’idée que l’espèce, ou même plus généralement la biologie, « commanderait » à l’organisme, etc.

Laisser faire la nature. Une forme de pensée vitaliste est à l’œuvre chez de nombreux opposants à la vaccination, faisant référence à une « énergie vitale » pourvoyant à la santé de chacun, souvent associée à un principe holistique par

La « Nature » est-elle bien faite ? Est-elle seulement « faite » ? Existe-t-elle seulement ? Le fonctionnement et la structure de notre corps, en tout cas, comme ceux de tous les organismes vivants, résulte des hasards de l'évolution et la perfection qu'on

La remise en cause du spécisme questionne les objectifs de l'écologie ; la prise en compte des intérêts des êtres sentients de la planète permettrait une évaluation claire des dommages causés "à l'environnement" et constituerait donc une boussole précise pour

Les présupposés d'ordre naturel divin, puis d'équilibre naturel, ont façonné profondément l'écologie, une science qui peine à se défaire de l'emprise de présupposés métaphysiques ou religieux. En voici un rapide panorama historique !

L'idée maîtresse du livre est que la notion d’ordre entrave la compréhension du vivant : chaque chose serait déterminée dans ses rapports aux autres, possèderait une place attitrée. Cette idée sévit dans tous les domaines, mais la vie en est le

Les discours naturalistes prospèrent dans le domaine de l'alimentation. Dans cette vidéo, Florence Dellerie nous invite à rompre avec le mythe de l’alimentation naturelle.

Selon Colette Guillaumin, le fait d’être appropriée, c'est-à-dire d'être une chose dans un rapport social déterminé, a un corollaire idéologique : la classe des approprié-es est considérée comme totalement immergée dans la nature, et est définie par ses caractéristiques corporelles.

Dans cette courte vidéo, Yves Bonnardel expose que l’idée de nature sert à court-circuiter la réflexion sur de nombreux enjeux éthiques et politiques, et que la combattre est crucial pour toutes les luttes d’émancipation.