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Finalisme

La Nature serait un ordre, harmonieux ou équilibré, où chaque élément a sa place du fait de sa nature

Ordre suppose ordonnancement, organisation et hiérarchie, directive, direction et norme. La Nature est censée constituer un « Tout » qui poursuivrait un dessein, une entité qui approuve ou désapprouve, veut, agit (se venge, reprend ses droits, rétablit l’harmonie brisée, etc.). Ne pas la respecter, c’est risquer sa vengeance ou le chaos.

Or, ces idées d’ordre et de finalité sont fausses : cf. l’évolution darwinienne ou l’écologie du chaos.

Ils disent que c’est la vie Ils disent que la mort fait partie de la vie Ils disent c’est la nature qui veut ça. Voilà à peu près ce qu’ils disent.

Certains types de rapports sociaux bien spécifiques, les rapports d'appropriation d'une classe par une autre (le servage, l'esclavage, ce que Colette Guillaumin appelle le sexage, mais aussi l'élevage, etc.) génèrent spontanément une idéologie naturaliste : les appropriés sont des êtres

Les présupposés d'ordre naturel divin, puis d'équilibre naturel, ont façonné profondément l'écologie, une science qui peine à se défaire de l'emprise de présupposés métaphysiques ou religieux. En voici un rapide panorama historique !

Dans ce court article, Estiva Reus présente un texte fameux de John Stuart Mill, qui se propose d’examiner la validité des doctrines qui font de la Nature un critère du juste et de l’injuste, du bien et du mal. Un

L'idée maîtresse du livre est que la notion d’ordre entrave la compréhension du vivant : chaque chose serait déterminée dans ses rapports aux autres, possèderait une place attitrée. Cette idée sévit dans tous les domaines, mais la vie en est le

Réponse à la critique humaniste de Luc Ferry de l’antispécisme. L’humanisme, au sens de système éthico-politique centré sur la notion d’humanité, repose sur l’essentialisme. Le projet d’un humanisme non métaphysique semble compromis.

Ce livre reprend les plus importants articles de sociologie politique de Colette Guillaumin, tout particulièrement "L'appropriation des femmes" et "Le discours de la nature" ; l'autrice analyse cette appropriation comme générant précisément un tel discours – une analyse magistrale qui semble

L'idée de Nature et celle de nature des choses ont beaucoup évolué au fil du temps. Ce qui n'a guère changé, c'est la fonction idéologique qu'elles remplissent, de légitimation de ces aspects de l'ordre existant qui nécessiteraient précisément d'être justifiés

On parlait autrefois de couronnement de l'œuvre de Dieu. On présente bien souvent aujourd'hui l'Humanité comme le sommet de l'évolution, son parachèvement. Ces histoires de sommet, ne seraient-ce pas des histoires de domination ? L'important n'est-il pas d'être – symboliquement –